dimanche 14 novembre 2010

Courir en descente


Aujourd'hui, j'ai voulu essayer une course un peu spéciale. Dans le dernier jogging international, il y a un article intéressant sur la course en côte. apparemment, c'est excellent pour augmenter à la fois sa vitesse et sa résistance. Pourquoi ? Ben d'après l'article, tu en baves tellement à courir en montée que le plat te parait beaucoup plus facile après. bon, je schématise un peu, en fait, c'est hachement plus technique mais bref, voila ce que j'en ai retenu.

Ce matin, donc, je me suis fait un petit 12km dont 4 km de côte. Attention, pas la petite côte tranquillou qui monte à peine. Bah nan, tant qu'a galérer, autant voir les choses en grand. Je ne connais pas le dénivelé mais il doit être assez important puisque la côte commence de mon village jusqu'en haut sur la route des crêtes. Eh oui, vous avez bien lu, la route des crétes. Autant dire que ca grimpe un max. Déjà en voiture, faut se la farcir mais à pied..J'avais jamais fait. C'est chose faite. Bon, je reconnais que j'en ai un peu bavé. J'ai dû faire plusieurs fois quelques dizaines de mètres en marchant pour reprendre mon souffle mais globalement, je ne m'en suis pas trop mal tiré.

Ceci étant, c'est surtout la descente que j'ai adoré. Normal me direz vous, ca descend, c'est pas dur. Oui et non...Dans une descente de 4km, vos articulations souffrent car il faut sans cesse contrôler sa foulée, ses appuis pour ne pas se laisser embarquer par la pente. Mes cuisses et mes fessiers sont là pour en témoigner. En revanche, le rythme de descente est excellent. La foulée s'allonge, Elle est beaucoup plus légère, la vitesse est grisante. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite sur une distance pareille. Franchement, c'était très planant. Je crois que j'ai déjà employé l'expression "courir sur un petit nuage " dans un autre post mais c'est tout à fait ca... En plus, le paysage est splendide. Je traverse la forêt presque tout le long pour arriver sur la route des crètes qui domine toute la région (ben oui, elle s'appelle pas comme ca pour rien). Splendide panorama au sommet qui récompense bien de l'effort produit. Et sous le soleil, je ne vous dis que ca :-).


vendredi 12 novembre 2010

Un peu de poesie dans ce monde de sport

Un petit poème rédigé par ma moitié qui s'est également mise à courir.
(Spéciale dédicace à Olivier)

Je cours

Je cours
Je regarde le bitume de la route
Et les dessins des feuilles mortes
De toutes les couleurs
Sur le gris du goudron

Je cours
Je vois les nuages qui s’emmêlent
Aux arbres des sommets des montagnes
Brumes grises, arbres roux, sapins sombres
Sous un ciel en mouvement

Je cours
J’écoute les chants des oiseaux
L’aboiement des chiens les cris des corbeaux
L’appel du milan qui joue avec le vent
Et le bruit de mes pas sur la route

Je cours
J’écoute le vent souffler sur mon front
Je sens les mille baisers minuscules
Et frais de la pluie insouciante
Sur mon visage

Je cours
Suspendue à mon souffle je rêve
Que je ne m’arrêterai jamais
Que j’irai de plus en plus vite
Si légère que je pourrais voler

Je cours
A mes côtés un loup imaginaire
Me suit dans chacun de mes mouvements
Je me sens presque animal
Courant avant que la nuit me prenne

Je cours
Je rêve je prie je médite
Je respire j’ai mal j’inspire
Je regarde j’écoute je pense

Je cours

Je vis

jeudi 11 novembre 2010

Migraine


4 jours sans courir pour cause de temps pourri...C'est long. Ce matin, profitant de ce jour férié, je suis parti décrasser un peu ma foulée. Etant assez sujet à de sévères migraines, j'ai démarré avec un mal de crane relativement conséquent mais supportable. Je me suis d'ailleurs plu à constater qu'au fur et à mesure de mon effort, celui ci tendait à disparaitre. De retour à la maison, pratiquement plus mal... Cool me dis je. J'ai trouvé un substitut naturel aux médicaments habituels. Hélas !!! Quelques dizaines de minutes après avoir coupé mon effort et avoir déjeuné, paf !! Le coup de gong dans ma pauvre tête. La migraine qui revient encore plus forte. Conséquences : l'après midi couché, dans le noir à naviguer entre sommeil et douleur. C'est dommage, la course était sympa mais j'ai bien dégusté après. C'est fini, je ne courrais plus avec mal à la tête...

jeudi 4 novembre 2010

Vive le sucre

Petite course aujourd'hui, à peine 8km couru assez tranquillement. Les 3 ou 4 premiers km ont été un peu difficiles. J'ai même du m'arrêter 2 fois pour marcher sur quelques mètres et faire baisser ma fréquence cardiaque. En général, lorsque je commence à avoir mal dans la poitrine du côté gauche, cela me calme immédiatement niveau de mon allure... Enfin bref, après quelques kilomètres, les bonnes sensations sont revenues mais évidemment, il était l'heure de retourner au boulot. Même pas pu finir mon 10 km...pfff...

A ce propos, mes performances s'améliorent. Pas tellement niveau kilométrage puisqu'en ce moment, je reste calé sur 10 ou 15 km, ce qui est un choix volontaire, mais plutôt niveau des temps qui se bonifient doucement. Ce n'est pas encore la grande vitesse cependant. Je cours à peu près à 10km/h de moyenne sur un 10 km. Ce n'est pas génialissime mais j'ai un mal fou a accélérer. Ma foulée est très rasante, je m'économise le plus possible et j'ai un mal fou à allonger mes foulées. L'autre jour, durant un entrainement, 2 malades(*) qui devaient s'entrainer pour un trail sont passés pas loin de moi et j'ai entendu l'un dire à l'autre d'allonger la foulée dans la descente. C'est pas bête que je me suis dis et depuis j'essaie de le faire à chaque descente que je rencontre. Cela fonctionne pas mal mais je le paie souvent comptant dès le retour sur du plat ou pire encore si j'enchaine sur une côte. La vache, ca me coupe les pattes. Enfin..j'ai lu quelque part que varier la vitesse permet de gagner en endurance et en vitesse précisément. Je me dis que je capitalise pour plus tard.

Niveau poids, je ne comprends plus rien. Je suis pratiquement stabilisé à 72kg et je n'arrive pratiquement pas à perdre les 2 derniers kg que je m'étais fixé. Pratiquement 3 semaines que je me surveille un max et que je fais des efforts pour presque aucun résultat. Hier, un peu désespéré, je me suis tapé une moitié de pizza devant la télé accompagnée de pas mal de bombecs "empruntés" à mes enfants. C'était bon....Mais bon après, la honte.... Le pire, c'est que le lendemain, j'avais perdu 1/2 kg sur la balance ? Je ne renouvellerais pas l'expérience mais quand même...Y'a un truc qui m'échappe.

(*) Y'a pas d'autres mots pour qualifier des gars qui courent comme des fous en avant, en arrière, s'accrochent aux agrès du terrain d'entrainement et se marrent comme c'est pas la peine alors que toi tu souffles comme un boeuf pour te maintenir à leur vitesse...