(Spéciale dédicace à Olivier)
Je cours
Je cours
Je regarde le bitume de la route
Et les dessins des feuilles mortes
De toutes les couleurs
Sur le gris du goudron
Je cours
Je vois les nuages qui s’emmêlent
Aux arbres des sommets des montagnes
Brumes grises, arbres roux, sapins sombres
Sous un ciel en mouvement
Je cours
J’écoute les chants des oiseaux
L’aboiement des chiens les cris des corbeaux
L’appel du milan qui joue avec le vent
Et le bruit de mes pas sur la route
Je cours
J’écoute le vent souffler sur mon front
Je sens les mille baisers minuscules
Et frais de la pluie insouciante
Sur mon visage
Je cours
Suspendue à mon souffle je rêve
Que je ne m’arrêterai jamais
Que j’irai de plus en plus vite
Si légère que je pourrais voler
Je cours
A mes côtés un loup imaginaire
Me suit dans chacun de mes mouvements
Je me sens presque animal
Courant avant que la nuit me prenne
Je cours
Je rêve je prie je médite
Je respire j’ai mal j’inspire
Je regarde j’écoute je pense
Je cours
Je vis
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