dimanche 14 novembre 2010

Courir en descente


Aujourd'hui, j'ai voulu essayer une course un peu spéciale. Dans le dernier jogging international, il y a un article intéressant sur la course en côte. apparemment, c'est excellent pour augmenter à la fois sa vitesse et sa résistance. Pourquoi ? Ben d'après l'article, tu en baves tellement à courir en montée que le plat te parait beaucoup plus facile après. bon, je schématise un peu, en fait, c'est hachement plus technique mais bref, voila ce que j'en ai retenu.

Ce matin, donc, je me suis fait un petit 12km dont 4 km de côte. Attention, pas la petite côte tranquillou qui monte à peine. Bah nan, tant qu'a galérer, autant voir les choses en grand. Je ne connais pas le dénivelé mais il doit être assez important puisque la côte commence de mon village jusqu'en haut sur la route des crêtes. Eh oui, vous avez bien lu, la route des crétes. Autant dire que ca grimpe un max. Déjà en voiture, faut se la farcir mais à pied..J'avais jamais fait. C'est chose faite. Bon, je reconnais que j'en ai un peu bavé. J'ai dû faire plusieurs fois quelques dizaines de mètres en marchant pour reprendre mon souffle mais globalement, je ne m'en suis pas trop mal tiré.

Ceci étant, c'est surtout la descente que j'ai adoré. Normal me direz vous, ca descend, c'est pas dur. Oui et non...Dans une descente de 4km, vos articulations souffrent car il faut sans cesse contrôler sa foulée, ses appuis pour ne pas se laisser embarquer par la pente. Mes cuisses et mes fessiers sont là pour en témoigner. En revanche, le rythme de descente est excellent. La foulée s'allonge, Elle est beaucoup plus légère, la vitesse est grisante. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite sur une distance pareille. Franchement, c'était très planant. Je crois que j'ai déjà employé l'expression "courir sur un petit nuage " dans un autre post mais c'est tout à fait ca... En plus, le paysage est splendide. Je traverse la forêt presque tout le long pour arriver sur la route des crètes qui domine toute la région (ben oui, elle s'appelle pas comme ca pour rien). Splendide panorama au sommet qui récompense bien de l'effort produit. Et sous le soleil, je ne vous dis que ca :-).


vendredi 12 novembre 2010

Un peu de poesie dans ce monde de sport

Un petit poème rédigé par ma moitié qui s'est également mise à courir.
(Spéciale dédicace à Olivier)

Je cours

Je cours
Je regarde le bitume de la route
Et les dessins des feuilles mortes
De toutes les couleurs
Sur le gris du goudron

Je cours
Je vois les nuages qui s’emmêlent
Aux arbres des sommets des montagnes
Brumes grises, arbres roux, sapins sombres
Sous un ciel en mouvement

Je cours
J’écoute les chants des oiseaux
L’aboiement des chiens les cris des corbeaux
L’appel du milan qui joue avec le vent
Et le bruit de mes pas sur la route

Je cours
J’écoute le vent souffler sur mon front
Je sens les mille baisers minuscules
Et frais de la pluie insouciante
Sur mon visage

Je cours
Suspendue à mon souffle je rêve
Que je ne m’arrêterai jamais
Que j’irai de plus en plus vite
Si légère que je pourrais voler

Je cours
A mes côtés un loup imaginaire
Me suit dans chacun de mes mouvements
Je me sens presque animal
Courant avant que la nuit me prenne

Je cours
Je rêve je prie je médite
Je respire j’ai mal j’inspire
Je regarde j’écoute je pense

Je cours

Je vis

jeudi 11 novembre 2010

Migraine


4 jours sans courir pour cause de temps pourri...C'est long. Ce matin, profitant de ce jour férié, je suis parti décrasser un peu ma foulée. Etant assez sujet à de sévères migraines, j'ai démarré avec un mal de crane relativement conséquent mais supportable. Je me suis d'ailleurs plu à constater qu'au fur et à mesure de mon effort, celui ci tendait à disparaitre. De retour à la maison, pratiquement plus mal... Cool me dis je. J'ai trouvé un substitut naturel aux médicaments habituels. Hélas !!! Quelques dizaines de minutes après avoir coupé mon effort et avoir déjeuné, paf !! Le coup de gong dans ma pauvre tête. La migraine qui revient encore plus forte. Conséquences : l'après midi couché, dans le noir à naviguer entre sommeil et douleur. C'est dommage, la course était sympa mais j'ai bien dégusté après. C'est fini, je ne courrais plus avec mal à la tête...

jeudi 4 novembre 2010

Vive le sucre

Petite course aujourd'hui, à peine 8km couru assez tranquillement. Les 3 ou 4 premiers km ont été un peu difficiles. J'ai même du m'arrêter 2 fois pour marcher sur quelques mètres et faire baisser ma fréquence cardiaque. En général, lorsque je commence à avoir mal dans la poitrine du côté gauche, cela me calme immédiatement niveau de mon allure... Enfin bref, après quelques kilomètres, les bonnes sensations sont revenues mais évidemment, il était l'heure de retourner au boulot. Même pas pu finir mon 10 km...pfff...

A ce propos, mes performances s'améliorent. Pas tellement niveau kilométrage puisqu'en ce moment, je reste calé sur 10 ou 15 km, ce qui est un choix volontaire, mais plutôt niveau des temps qui se bonifient doucement. Ce n'est pas encore la grande vitesse cependant. Je cours à peu près à 10km/h de moyenne sur un 10 km. Ce n'est pas génialissime mais j'ai un mal fou a accélérer. Ma foulée est très rasante, je m'économise le plus possible et j'ai un mal fou à allonger mes foulées. L'autre jour, durant un entrainement, 2 malades(*) qui devaient s'entrainer pour un trail sont passés pas loin de moi et j'ai entendu l'un dire à l'autre d'allonger la foulée dans la descente. C'est pas bête que je me suis dis et depuis j'essaie de le faire à chaque descente que je rencontre. Cela fonctionne pas mal mais je le paie souvent comptant dès le retour sur du plat ou pire encore si j'enchaine sur une côte. La vache, ca me coupe les pattes. Enfin..j'ai lu quelque part que varier la vitesse permet de gagner en endurance et en vitesse précisément. Je me dis que je capitalise pour plus tard.

Niveau poids, je ne comprends plus rien. Je suis pratiquement stabilisé à 72kg et je n'arrive pratiquement pas à perdre les 2 derniers kg que je m'étais fixé. Pratiquement 3 semaines que je me surveille un max et que je fais des efforts pour presque aucun résultat. Hier, un peu désespéré, je me suis tapé une moitié de pizza devant la télé accompagnée de pas mal de bombecs "empruntés" à mes enfants. C'était bon....Mais bon après, la honte.... Le pire, c'est que le lendemain, j'avais perdu 1/2 kg sur la balance ? Je ne renouvellerais pas l'expérience mais quand même...Y'a un truc qui m'échappe.

(*) Y'a pas d'autres mots pour qualifier des gars qui courent comme des fous en avant, en arrière, s'accrochent aux agrès du terrain d'entrainement et se marrent comme c'est pas la peine alors que toi tu souffles comme un boeuf pour te maintenir à leur vitesse...

dimanche 10 octobre 2010

Born to run

Hier matin, en commençant la séance longue, je ne pensais pas courir une aussi longue distance (20km !!!). J'étais en forme, prêt pour les 15km, chaud comme la braise et rapide comme le vent. Enfin...disons que je le sentais bien. Et effectivement, les 15 premiers km ont été plutôt agréables, oui, je pense qu'on peut dire agréables à courir. Je suis parti à un rythme confortable ou ma foulée était raisonnable et mon souffle régulier. A cette vitesse (environ 9 ou 10km), on se dit que l'on pourrait courir toute la journée. Sauf que c'est pas vrai....

Bref, de retour à mon point de départ au terme des 15km, je me suis dit que les 20km, voire le semi marathon était à ma portée. Après tout, 5 ou 6 km de plus n'allaient pas me tuer.
Grave erreur....Ces derniers km furent horribles. La fatigue s'accumulant, je ralentissais au maximum pour parvenir à tenir jusqu'au bout. Malheureusement, mes jambes commençaient sérieusement à me faire défaut. Avez vous déjà eu l'impression de courir avec des jambes à la fois raides comme du bois mais molles comme du chamallow ? Nan ? Ben, c'est pas agréable. Résultat, cela donne une foulée de "petit vieux" asthmatique, fumeur de 2 paquets de clopes par jour. Très honnêtement, j'ai cru que je n'y arriverai pas. Les 2 derniers km ont été très éprouvants. Tout se déglingue : vos jambes ne vous portent plus, vous avez l'impression que vous allez vous écrouler lamentablement à chaque foulée, le paysage défile tellement au ralenti que vous vous demandez si le parcours que vous avez fait 100 fois n'a pas brusquement été augmenté, c'est tout juste si votre instinct de survie vous pousse à vous ranger lorsqu'une voiture déboule en plein virage.. Une horreur que j'vous dis.

Et là, quoi qu'on en dise, c'est le mental qui prend le relai. Le tout étant de s'accrocher à une (des) pensée positive qui va vous "porter" jusqu'à l'arrivée. Enfin...je suis bien content d'avoir couru ces 20km en 2,12,07 mais je crois que je vais rester quelques semaines tranquille sur le 15km. En plus, je me tape de ces courbatures ce matin....


mardi 5 octobre 2010

une petite perf

Rhaaaaa !!! Une pt'ite vitamine par ci, un steak par là et c'est reparti !!
Je me suis fait un petit circuit ce midi et j'ai enfin réussi à descendre sous la barre de l'heure de course aux 10km. J'ai fait le parcours en 57,20mn. yeeeessss!!!!!

Bon, il est vrai que les conditions n'étaient pas les mêmes que d'habitude. Le parcours de ce jour est parfaitement plat. Lorsque je pars de chez moi, le parcours et plutôt vallonné et le dernier km que je dois courir pour revenir à mon point de départ est en côte. Dure celle là !!! A chaque fois, elle me coupe les pattes. Aujourd'hui, je n'ai pas eu ce genre de problème. En plus, température idéale, c'est à dire 17° et temps sec. Il faut dire que je crains beaucoup le (trop) chaud.

Ah mais j'y pense...C'est vrai que je n'ai pas écris que depuis quelques temps, je cours entre 12h et 13h sur une piste en "stabilisé" pas très loin du boulot. Eh oui, j'aime beaucoup courir tôt le matin mais dans ma campagne à 6h00 du matin en ce moment, il fait nuit noire. Pas d'éclairage du tout. C'est non seulement assez pénible de courir avec une lampe torche mais aussi relativement dangereux, rapport aux voitures qui circulent assez vite sur ces petites routes. J'ai donc opté pour des courses de jour, sur terrain sans risque. Ce n'est pas plus mal et cela ne gène en rien la vie de famille de courir à cet horaire là. Cela laisse juste un peu moins de temps pour manger... Bof, en même temps, c'est juste le mardi et le jeudi en semaine. Le samedi, je cours le matin et c'est toujours à ce moment que je fais mes meilleurs performances.

Je vais essayer d'adopter un rythme de 10 - 10 - 15 (20?)
mardi : 10km
jeudi : 10 km
samedi : 15 km


samedi 2 octobre 2010

Baisse de forme

Je constate une petite baisse de forme depuis 2 semaines. J'ai fait peu d'entrainements et j'en ressort toujours plus fatigué. Même si les chronos ne sont pas si mauvais, je sens bien qu'il est de plus en plus dur de courir. Et de plus en plus facile de s'arreter...Je me tape de ces coups de barre....Tout le temps crevé...Je suis (parait il) irritable et de mauvaise humeur..

Et puis j'ai très souvent envie de dormir. Même après une bonne nuit de sommeil il m'arrive de faire une courte sieste dans la voiture avant de reprendre le boulot. A mon avis, il faut que je surveille plus attentivement mon alimentation. J'ai déjà perdu 13 kg depuis que je me suis mis à la course. C'est très bien car un poids moindre améliore "mécaniquement" les performances. Mais d'un autre côté, je pense que mon corps réclame un peu plus de carburant. Les légumes, la soupe, c'est idéal pour perdre du poids rapidement mais il faut que je surveille mon niveau d'apport en protéines (principalement viande) et laitage. J'ai lu sur les forums qu'une baisse de forme pouvait être liée à une carence de ces aliments. C'est vrai que depuis 3 mois, je n'en consomme pratiquement plus...Cela me joue même sur l'intellect. Diffcile de bosser plusieurs heures sur PC sans avoir les yeux qui se ferment tout seuls...

Bon......Sans pour autant me précipiter sur le sucre et les frites, je pense que je vais devoir mettre un peu plus de viande rouge et de lait à mon menu. Ça tombe bien, j'aime bien ca... Une petite cure de vitamines va aller de paire et d'ici quelques jours, cela devrait aller mieux.

samedi 25 septembre 2010

Record sur 10 km

Ce matin, je voulais me rassurer un peu de la semaine pas terrible niveau course que je viens de vivre. Entre le boulot et une certaine fatigue physique, je n'ai couru qu'une seule fois. 6km qui ont été assez durs. Dans le dernier km, j'ai du marcher au moins une centaine de mètres. Cela ne m'étais jamais arrivé auparavant. Résultats de gros doutes sur ma condition physique et la motivation qui s'en ressent.

Bref, pour inverser la tendance, je voulais absolument faire un chrono ce matin. La distance longue du weekend se faisant en ce moment sur 10 km, je voulais courir cette distance en moins d'une heure. Raté. J'ai fait 1,01,00. A une minute près, j'étais en dessous. Pourtant, je n'ai pas eu l'impression de trainer. Pour une fois, je m'étais même assez bien échauffé, histoire partir les muscles déjà bien chauds. Comble de bonheur, je me suis fait mal à l'aine. Une douleur, pas trop grave, mais qui me tient depuis ce matin....Et pire encore, une entorse à mon alimentation, riche en légumes et normalement pauvre en graisses. Je me suis tapé la fin des frites du mac do de ma fille. Ouah !! elles étaient bonnes ces frites. n'empêche, ce soir, au menu, c'est (beaucoup) soupe et (un peu) pâtes. Et encore, parce que demain, je compte refaire un petit parcours. Ce coup ci, tranquille, sans forcer mais histoire de rattraper cette semaine sportivement pas terrible...

Seul point positif, j'ai amélioré de 7,32 minutes mon précédent record sur 10km. Et sur une aussi "courte" distance, c'est finalement pas si mal.



jeudi 23 septembre 2010

Quelques vidéos

Une amie (hello mél) qui est au courant de mon ambition marathonienne m'a fait passer cette vidéo ce matin avec ce message "quand j'ai vu la vidéo, j'ai pensé à toi". Heureusement pour mon ego, elle a ajouté "toutes proportions gardées bien sur". :-))) Bon, entre ce gars là et moi, les motivations ne sont pas tout à fait les mêmes. En ce qui me concerne, l'objectif a toujours été de courir le marathon. La perte de poids n'est qu'un "bienfait collatéral", même s'il faut bien l'avouer, c'est particulièrement sympa de me fringuer à nouveau en 40 stretch plutot qu'en 46 basic.





Et puis une autre vidéo trouvée sur le net que j'ai bien aimé. En effet, beaucoup de collègues ou ami(e)s me demandent "pourquoi courir le marathon ?". A chaque fois, j'ai un mal fou à me justifier. Lorsque je répond que je n'en sais rien mais que je me suis levé un matin en voulant faire ça au moins une fois dans ma vie, on me prend limite pour un doux dingue. Et bien manifestement, je ne suis pas le seul à avoir reçu l'illumination en dormant. Voici la vidéo d'un gars qui, a 55 ans, c'est mis au marathon comme ca, un matin, sans savoir pourquoi :

dimanche 19 septembre 2010

Grosse course

Décidément, les weekend sont propices à la réalisation de performances. D'autant plus le matin, heure ou j'apprécie particulièrement de courir. Bref, je suis parti hier courir mon 10km (distance longue) de fin de semaine et arrivé aux 5km, où je fais habituellement demi tour, je me suis senti des ailes. Bref, j'ai continué un bon moment. Cela m'a permis de faire une boucle et retour à la maison. J'étais bien fatigué et les jambes flageolantes à l'arrivée. Niveau temps, j'ai couru 1,42,17 ce qui est ma meilleure performance. quant au kilométrage, j'ai mesuré après coup avec le compteur de la voiture : 14,9km. Très franchement, si on m'avait dit ça il y a 3 mois.....

samedi 11 septembre 2010

Cours avec les vaches

Ces 4 derniers jours sans courir m'ont paru un peu longuet. La raison en est que j'avais à nouveau mal aux genoux et peut être même un peu plus bas, dans les tibias. Je pense que cela vient de mon dernier 10 km. Peut être la durée de cette course a t elle paru trop longue pour mes fragiles guiboles...tsss...

Enfin, ce matin, j'ai repris un petit 5 km à vitesse footing, c'est à dire très lent. Pas de souci particulier sur la course. A cette vitesse, je reviens pratiquement pas essoufflé.

En revanche, petite anecdote liée au fait que je suis un rural, un vrai moi madame. J'habite à la campagne. La vraie. La rustique. Et ce matin, sur mon parcours, j'ai rencontré un troupeau de paisibles vaches qui étaient convoyées d'un champs à un autre tout près. Je ne sais pas comment on fait dans d'autre région mais dans le cantal, cela se passe sur la route. En arrivant à hauteur du troupeau en courant, une de ces charmantes marguerites s'est sentie l'âme d'une coureuse. Je me suis retrouvé à courir quelques secondes tout à côté et pratiquement au même rythme que la vache. Drôle d'impression. Durant un court instant, je me suis senti un peu ridicule mais mon sens de l'humour à repris le dessus et de toute façon, il était hors de question de me faire battre par miss vache qui rit... Enfin, bref, la vache et moi nous avons remonté tout le troupeau et arrivée en tête de ces congénères, la vache a stoppée sa course. Bon, pour ma part, j'ai continué en me demandant bien qui aurait gagné sur un 5km.... après « danse avec les loups », « cours avec les vaches »

mercredi 1 septembre 2010

Mon premier 10km !!


Champa...euh...coca light pour tout le monde !!!!!!

Aujourd'hui est un grand jour dans ma tentative de marathon. J'ai battu 2 de mes records personnels et non des moindres: le temps de course et la distance parcourue.

Eh oui, ce matin, il faisait frais (quelques petites gelées blanches) mais grand soleil. En sortant de la maison pour aller courir, je me suis dit que ce serait bien de faire une perf. Encore une fois, vous remarquerez que je ne respecte absolument pas mon plan de course... J'avais mesuré hier un 10 km en partant de chez moi (5km aller - 5km retour). Et bien, ca y est, j'ai couru mon premier 10 km. Du coup, j'ai nettement amélioré également mon temps de course non stop puisque j'ai mis 1h08mn39s. Cela fait du 8,7 km/h de moyenne. Pas génial mais bon, pour une première, cela me convient.

La course a été très agréable. Les 30 premières minutes sont passées comme une lettre à la poste. Entre 45mn et l'heure de course, j'étais carrément sur un petit nuage. Bonnes sensations, bonne foulée, aucune douleur, un souffle impeccable, bref, le pied quoi.

En revanche, le dernier kilomètre tout en montée à été assez éprouvant mais je ne pouvais pas lâcher si près du but. En plus, j'étais hyper motivé car ce matin, je suis passé à 10kg perdus depuis que je me suis mis à courir. On dira ce qu'on voudra mais rentrer à nouveau dans son vieux levis qu'on ne pouvait plus enfiler, c'est vraiment encourageant. C'est le cercle vertueux (pour une fois) : je perds du poids pour courir plus et je cours pour perdre plus de poids... tout bénéf quoi...

lundi 30 août 2010

Course de rentrée


Ca y est. C'est la rentrée. Après quelques jours de vacances au bord de la mer, le temps est venu de retrouver le chemin du boulot. snif !

Ces vacances n'ont pas été particulièrement riches en effort physique même si je me suis essayé à l'heure de course. J'ai calé à 51minutes... complétement mort mais bon, j'ai du quand même du faire au moins 8km. Je n'ai pas pu mesuré vu que je courrais sur un parcours inconnu. Enfin, c'était bien d'avoir tenté. Petit bémol le lendemain car mon talon me faisait souffrir. j'ai pensé à une aponévrosite mais au bout de 2 jours de repos je ne sentais plus rien de particulier. Peut être l'effort avait il été un peu trop prolongé. A surveiller...

Hier, reprise tranquille. 5km couru en 31,53. Pas de difficulté particulière. Cela m'a fait du bien de retrouver mon parcours habituel même si demain, je pense en essayer un autre car il devient trop routinier. Il me semble qu'il doit y avoir un petit chemin un peu herbeux pas loin de chez moi. Je vais le suivre un moment. On m'a dit qu'il suivait toute la vallée ou j'habite. si c'est le cas, j'aurais un parcours "souple" à disposition d'au moins 7 km. Si je complète avec un peu de route, je pourrais bientôt m'essayer sur un 10km.

mercredi 11 août 2010

Course en fractionné


De nouveau une course de 3km hier matin. Très agréable. De bonnes sensations et des genoux qui suivent le rythme. Je me suis même essayé au fractionné. Comme c'était la première fois, je n'ai pas trop forcé. Qu'est ce que le fractionné me direz vous ? Et bien, si j'en crois les nombreux magasines et ouvrages consacrés à la course que j'ai pu lire, il s'agit tout simplement de découper votre course en parties plus rapides et d'autres plus lentes que votre vitesse "habituelle". Le but étant toujours le même, c'est à dire habituer votre corps à soutenir un effort selon des intensités différentes. Cela permet de gagner en puissance sur votre parcours donc d'améliorer également votre temps sur un parcours donné.

Bref, pour ma part, mon parcours étant très court (3km), j'ai fait 2 séries de course "rapide" sur 200m. Au total donc 400m sur 3km couru à un rythme nettement plus soutenu. J'ai trouvé que c'était bien agréable. D'une part parce que cela ne m'a pas fait souffrir ou fatigué outre mesure et d'autre part parce qu'il est bien sympa d'avoir un effet de vitesse durant la course. Vous sentez le vent plus fort, vous écoutez votre foulée qui s'allonge, cela procure un petit effet grisant. A vrai dire, je me demande si la dernière fois que j'ai éprouvé cette sensation ce n'était pas quand j'avais 10 ans. A cet âge là, vous pouvez courir toute la journée sans vous en rendre compte...

Je vais laisser passer 2 ou 3 jours sans course afin de reposer mes genoux (ce qu'ils peuvent être pénibles ceux là). samedi ou dimanche prochain, je reprend mes sorties "longues". 5 ou 6 km...


samedi 7 août 2010

Reprise

Après une interruption de 7 jours, je reprend les sorties ce matin. J'avais dû tout arrêter pour, une nouvelle fois, des douleurs très marquées au niveau des genoux. En fait, la douleur se situe juste en dessous. C'est très pénible. Pas hyper douloureux au point de ne plus pouvoir marcher mais suffisamment handicapant pour avoir de grosses difficultés à descendre le moindre escalier.

Je ne suis pas retourné voir le médecin. De toute façon, j'aurais eu 7 à 10 jours d'arrêt complet de la course et des anti inflammatoires. J'ai opté pour la méthode douce : repos, repos et encore repos. Cela a été finalement assez efficace. En cherchant sur le net et dans les magasines de running, j'ai pensé à une tendinite rotulienne. Les symptômes correspondaient bien., notamment le fait que je ne ressent absolument rien durant la course mais que j'ai super mal après. En fait, quand le muscle est chaud pas de problème mais lorsqu'il n'est plus sollicité, c'est là que cela fait mal. Bon, en règle générale, j'évite de consulter le net pour des problèmes médicaux car en cherchant bien, vous risquez de vous rendre compte que vous êtes pratiquement mort si vous avez un petit bouton rouge sur le nez... Bref, il faut sacrément faire le tri. Moi, je me suis arrêté à la tendinite.

Ce matin, donc, petite reprise cool. 3 km couru à l'allure footing soit un temps de 20,38. Difficile de faire plus lent. Mais je voulais surtout tester la résistance de mes genoux. Manifestement, ils vont mieux. Je compte cependant les ménager durant les prochaines semaines avec des parcours de 3, 4, 5 voire 6 km mais fait à vitesse très réduite. Le but n'étant pas de "faire" du km mais plutôt du "temps" de course. Mon corps doit continuer à s'habituer à ce surcroit de dépense d'énergie. Et puis, on m'a conseillé de ne pas trop forcer. Cela fait juste un mois et demi que j'ai commencé la course après 30 ans d'inactivité et il semblerait que j'ai voulu trop en faire. Erreur classique du débutant il parait. Bon....Bien, bien...Je vais y aller plus cool. Le but étant de durer plutôt que d'exploser les chronos immédiatement.

lundi 2 août 2010

Quelques jours de repos

Voici que je dois prendre quelques jours de repos forcé. Ce n’est pas l’envie qui me manque d’aller courir mais les douleurs aux genoux sont revenues et je n’ai guère envie de retourner voir le médecin. Je préfère m’abstenir un peu et terminer la boite d’anti inflammatoires de la dernière fois. Bon, je sais, ce n’est pas très « politiquement » correct ni sans doute « sportivement » une bonne idée mais si cela peut aider à faire passer ces foutus douleurs aux genoux…J’ai l’impression d’avoir les pattes cassées juste sous la rotule. Dès que je monte un escalier et encore pire quand je le descend, j’ai l’impression que quelque chose va ceder. Encore une fois, il ne fait pas l’ombre d’un doute que mes articulations souffrent de l’excès de poids. De ce côté-là d’ailleurs, c’est le statu quo. Je n’arrive pas à descendre sous la barre des 81kg. Bon, d’un autre côté, je ne passe pas non plus celle des 82kg….Mon corps doit faire une pause. Il doit sérieusement commencer à se demander ce qu’il lui arrive et peut être qu’il hésite sur le chemin à prendre. C’est pourtant pas compliqué, il n’y a qu’a convertir les kg adipeux superflux en bons gros muscles bien costauds…

3 jours que je n’ai pas couru. Cela commence à me manquer. Je vais peut être essayer un tout petit 3 km demain matin, histoire de voir si je supporte. En même temps, je ne voudrais pas remettre en question une guérison pour une envie trop rapide de reprendre la course…Ralalala, c’est pas simple cette histoire.

vendredi 30 juillet 2010

terrain souple

Bonne petite course ce midi. En sortant du boulot, j'enfile le cuissard, un maillot, les baskets et direction le parcours de la ponétie à Aurillac. Temps idéal quoiqu'un peu chaud et personne sur le parcours. Nickel chrome. Le premier tour du parcours (2km) a été fait sans y penser avec même une bonne foulée. Le deuxième, j'ai déjà ralenti la cadence mais cela allait encore. Le troisième a été une galère terrible. J'en ai vraiment bavé. Je pense que je suis parti un peu trop vite au départ et je l'ai bien payé sur le 3eme tour. La vache, j'ai dégusté. Je commençais même a avoir mal aux cuisses ce qui est très inhabituel chez moi. En général, ce sont plutôt les genoux qui me lâche. A ce propos, je continue d'avoir mal régulièrement. Pas du tout lors de la course...enfin, quand tout est "chaud" mais le lendemain, j'ai un mal fou à monter ou descendre un escalier. Je sais qu'il faudrait stopper la course pour quelques jours mais cela m'ennuie de ne plus courir. Les anti inflammatoires m'aident bien.

Bref, pour en revenir à la course du jour, j'ai tenu le coup jusqu'au bout en serrant les dents. J'avais tellement de mal que j'en aurais pleuré. Mais bon....6km, c'est pas mal. Le côté cool de la course c'est que lorsque vous tenez le coup, le passage de la ligne d'arrivée vous fait oublier (une partie) de la souffrance que vous avez pu éprouver sur le parcours.

Je retiendrai aussi que décidément, un parcours souple fait énormément de bien à mes genoux. La douleur est toujours présente mais je suis convaincu qu'elle est nettement moins marquée que si j'avais fait cette course sur route. Je retiendrai également le temps de course de 37 mn. C'est bien aussi car je n'oublie pas que je me suis fixé 1 heure de course pour fin septembre. Je pense pouvoir y arriver même si au terme de la course je me suis senti complétement vidé. Il va falloir refaire un sacré paquet de fois cette distance pour apprendre à mieux la maitriser...

mercredi 28 juillet 2010

Augmentation de la durée de course


Sur les conseils de mon collègue marathonien émérite, j'ai décidé d'augmenter un peu mon temps de course. En effet, mes 3 km habituels commencent à devenir "presque" trop faciles. Ce matin, pour augmenter la durée de course, j'ai tout simplement augmenté le kilométrage. J'ai couru 5km mais à une allure très très lente. Le démarrage a d'ailleurs été particulièrement difficile. J'avais mal aux jambes et dans chacune des côtes, elles me paraissaient être en plomb. Mais je n'ai pas lâché même si du coup, comme je le disais plus haut, la pointe de vitesse n'était pas au rendez vous...

Au final, j'ai couru (enfin trottiné) les 5km en 35,34 ce qui est mon plus mauvais temps... Enfin..Il parait que c'est normal et qu'un coureur débutant passe par toutes une série de paliers ou il ne progresse pas vraiment durant un temps.

Je refais un 5km vendredi matin et j'essaierai peut être 7 ou 8 km dimanche. Le but étant toujours d'augmenter le temps de course plus que la performance...pour le moment.


dimanche 25 juillet 2010

5km au taquet

On est dimanche. Et le dimanche, c'est course longue distanche..euh...distance. Enfin, longue....Longue pour moi. 5 km encore ce matin couru à..bof...peut être 8 km/h. Mouais, pas terrible mais j'ai tout de même améliorer mon temps de la semaine dernière. 34,10 contre 33,53 ce matin. C'est vrai que ce n'est pas fantastique niveau amélioration mais j'ai eu l'impression d'en baver nettement plus que la dernière fois ? J'ai un peu l'impression de "manquer de carburant". Le régime auquel je m'astreins depuis un petit mois y est sans doute pour quelque chose mais bon...Je ne suis pourtant pas un fanatique fou furieux anti calories. Je me surveille, c'est tout. Pas de graisses, pas de sucres, pas trop de viande (là, je me demande), et beaucoup de légumes avec quelques fruits.

mercredi 21 juillet 2010

Travail sur la puissance

Étant complétement novice en sport et encore plus en course à pied, je me suis un peu documenté sur la question comme je l'ai évoqué dans de précédents articles. Il existe pas mal de magasines sur la course à pied (footing, runner's world, ...) et autant de livres traitant de la question. A de nombreuses reprises il est fait mention de travail sur la "puissance" de course. Kesako la puissance de course ? D'après ce que j'ai compris, il s'agit d'accélérer progressivement la vitesse de course sur des distances suffisamment raisonnable afin d'habituer son corps à une "surcharge" d'effort. Cela améliore non seulement le cardio mais cela permet aussi de courir plus longtemps sur des distances plus longues car l'effort nécessaire même s'il est moins violent doit être soutenu plus longtemps. A noter que la puissance peut aussi se travailler sur des parcours en montée. Si vous avez l'habitude courir 3km sur du plat et que vous faites la même distance en côte, le travail musculaire et cardiaque sera plus important.

Bon....chuis pas sur d'être bien clair. Vu que j'ai déjà du mal à comprendre ce que je viens moi même d'écrire, je ne saurais que trop vous recommander la lecture des forums de course à pied ou des gens nettement plus expérimenté que moi vous décrirons la chose.

Tout ça pour dire que ce matin, j'ai travaillé ma puissance sur mes 3 km habituels. Et il en ressort que ce n'est pas excessivement difficile mais que l'effort produit se fait sentir immédiatement. Bref, j'ai commencé ma course pas trop vite mais pas trop lentement non plus. A mi parcours, j'ai accéléré, allongé ma foulée pour terminer sur les 300 derniers mètres sur un rythme pas mal soutenu. J'ai nettement amélioré mon temps sur 3000m !! 18,14 !! Pas mal quand même. Il faut dire que ce matin, je pétais le feu... 2 jours de repos m'ont fait un bien considérable. Je recommence vendredi matin en attendant la sortie "longue" du dimanche sur 5km. C'est pas encore les très bonnes sensations mais ca commence à venir doucement :-)

dimanche 18 juillet 2010

19,08 au 3km

Petit décrassage ce matin après mon mini exploit d'hier. J'ai refais mes 3km habituels en me fixant tout de même un objectif d'amélioration de mon temps. Jusqu'à présent, je n'étais pas descendu sous les 20mn. C'est chose faite : 19,08. Un temps qui fera sans doute rire plus d'un coureur mais que pour ma part, je trouve pas si mal. Je pense pouvoir encore l'améliorer.

Niveau plan d'entrainement, je pense désormais faire au minimum 3 sorties par semaine :

mercredi : 3km
vendredi : 3km
dimanche : 5km

Je vais tenir ce programme pendant quelques temps puis progressivement augmenter la longueur des parcours pour parvenir aux 10km et à l'heure de course d'ici à fin aout.

samedi 17 juillet 2010

Mon premier 1/8e de marathon

2 jours sans course pour préparer celle de ce matin. Je m'étais fixé comme objectif un "petit" 5 km. La distance n'est pas trop importante et c'est un compte rond. Pour beaucoup de coureurs, c'est plutôt une distance d'entrainement voire d'échauffement mais pour moi, c'est déjà une bonne distance. En effet, au regard de ma distance habituelle (3km), il me faut faire pratiquement le double sans pause ni marche. Je considère cette distance comme une première étape significative dans l'atteinte de mon objectif final, le marathon.

Donc, 2 jours à reposer mes genoux, mes jambes et le reste. Hier soir, 2 steaks hachés et une portion (raisonnable) de pâtes au blé complet. Une bonne nuit de sommeil et ce matin, après mon café (parce qu'avant ce n'est pas la peine d'y penser, je me souviens tout juste comment je m'appelle), départ pour une course qui restera importante.

5 km donc, sur mon parcours habituel, près de chez moi. J'ai juste mesuré la distance supplémentaire à courir la veille et pris les repères. Le temps est idéal : un peu couvert avec une petite brise rafraichissante car la température est encore élevée même à 8h00 du matin. Une petite vérification du chrono. Déclenchement de celui ci. Et c'est parti...

La course a été moins éprouvante que je ne l'aurais imaginé. Finalement, même si bien sur la distance m'a paru longue, je n'ai pas eu de gros problème pour arriver au bout. A mi course, j'avais de très bonnes sensations. Pas spécialement fatigué ni essoufflé. Au retour, dans le dernier kilomètre, je me suis même surpris a accélérer le rythme et allonger la foulée. Dans les derniers 200m, j'étais carrément sur un petit nuage. Je devais sourire bêtement en courant. Étais ce la joie d'avoir atteins mon objectif ou les fameuses endorphines dont j'entends tout le temps parler ? En tous cas, lorsque je suis arrivé à la maison, j'étais pratiquement dans un état second et cela a duré environ 15mn. Pas désagréable comme sensation quoiqu'un peu déroutant.

Bref, aujourd'hui : 5km de course pour 34,10mn de timing.
C'est pas encore un marathon mais petit à petit, la performance s'accroit. Demain, pour me récompenser, je me contenterai d'une sortie courte de 3km :-)

mercredi 14 juillet 2010

Un parcours sur terrain souple


Ce matin, une nouvelle sortie sur un nouveau parcours. J'ai testé le parcours de course de "la ponétie" à Aurillac. C'est un parcours très agréable d'une part parce qu'il fait une boucle complète et d'autre part parce que le revêtement est très souple : terre battue. La boucle complète doit faire (d'après mes estimations) environ 2 km. J'ai fait mes 2 tours sans trop de problème augmentant du coup un peu ma distance de course (4km) mais aussi mon temps de course : 26,41mn. Je n'ai vraiment pas forcé, surtout sur le premier tour de découverte du parcours. Je reste dans l'optique de faire mon 5km samedi ou dimanche prochain et j'aimerai bien le faire "en entier" sans avoir à marcher.

Côtés positifs, la souplesse du revêtement a vraiment fait du bien à mon genou gauche qui ne s'est pratiquement pas plaint de la course. Un jour de repos complet n'est peut être pas non plus étranger à cela. C'est intéressant aussi de courir sur des parcours différents et j'ai beaucoup apprécié le côté boucle. Ne pas avoir à faire demi tour sur son parcours est, je trouve, plus motivant. En plus, le cadre est très sympa. Une bonne moitié du parcours se fait à l'ombre sous les arbres, le long d'une petite rivière. Très appréciable lorsque comme ce matin il fait très chaud.

En revanche, je n'étais évidemment pas seul sur ce parcours manifestement très fréquenté par les amateurs Aurillacois. Tous les niveaux, tous les âges étaient bien représentés mais la vitesse de certains coureurs et coureuses m'a un peu dégouté. J'ai notamment été doublé par un coureur aux cheveux et à la barbe gris/blanc qui m'a mis un sacré coup au moral...Encore une sacrée foulée et même pas l'air épuisé malgré sans doute pas mal de boucles du parcours devant lui. Boarf ! faut voir le côté positif, ca motive de se dire qu'un jour, j'arriverai peut être à maintenir cette allure. Bon, c'est pas pour tout de suite mais...


lundi 12 juillet 2010

Un peu de repos

De nouveau une course sur mon parcours de prédilection ce matin. 3km en 21.29. J'ai du mal à améliorer le temps. Malgré une tentative, certes honorable, mais pas couronnée de succès, d'allonger un peu ma foulée sur les derniers 200m, le temps reste "très" moyen. J'aimerai quand même bien passer sous la barre des 20mn.

Ceci étant, je pense prendre un jour ou deux de repos. Il faut que je repose le genou et un peu le reste aussi. L'accumulation des courses mêlée à un régime anti sucre n'aide pas des masses à récupérer. C'est peut être aussi ce qui explique le temps de course qui ne s'améliore pas et surtout un parcours que j'ai trouve plus dur que d'habitude. J'ai lu quelque part que le repos faisait partie de l'entrainement et finalement, c'est pas si bête...


dimanche 11 juillet 2010

Petites foulées

Nouvelle course ce matin sur le même parcours qu'hier. Départ de très bonne heure pour éviter la chaleur : 06h30. Un peu dur au début car il faut que la machine se mette en marche. Je dois plus tenir du tracteur diesel que de la voiture de course. Enfin, une fois parti, de bonnes sensations. Temps de course : 23,40mn. Un peu plus longs que la normale. J'espère atteindre la demi heure de course d'ici 2 semaines.

J'ai croisé un autre coureur ce matin. Un vrai. Un gars qui doit avoir pas mal d'années d'entrainement derrière lui. La vache ! A côté de ce gars là, on peut dire que je ne cours pas, je trottine. Mes foulées sont ridicules. Mais franchement, pour l'instant, pas moyen d'allonger un peu. Je le sais, j'ai essayé sur une dizaine de mètres. Dur...Très dur. J'en reste donc à la foulée footing en attendant de perdre du poids de manière significative. A ce propos, je suis assez content. En me surveillant un peu et en limitant au max mes apports en sucres, j'ai perdu presque 3kg en 1 semaine. Cool, plus que 17 !!!!

En revanche, mon genou gauche continue de se plaindre du traitement infligé. L'est pas habitué le pauvre. Je ne ressens pratiquement rien durant la course mais dès que j'arrête, je déguste. J'ai dû prendre un anti-inflammatoire ce matin après la course. J'espère que ce petit problème va s'atténuer car j'aimerai autant me passer de médicaments. Bref, je continue de m'accrocher...

samedi 10 juillet 2010

Fait pas froid !!

En déplacement dans la famille, j'ai expérimenté un nouveau parcours ce matin. Niveau distance, je pense qu'il fait sensiblement comme d'habitude soit 3km, peut être 4km. La surface est également la même (bitume) mais le paysage vraiment différent. J'ai couru ce matin à Mâcon, le long de la saône, sur les quais onbragés. Départ face au bd henri dunant en direction du port de plaisance (pour ceux qui connaissent). Parcours très agréable.
Vu la canicule du moment, je suis parti de bonne heure 07h00 pour mes 20 mn habituelles. Très bonne idée car il faisait une température tout à fait supportable à cette heure. En revanche, pas de chance, j'avais oublié mon chrono. comme j'y retourne demain matin, je mesurerai exactement mon temps de course. Peut être un peu plus de 20 mn...D'ailleurs, mon genou gauche me fait à nouveau mal. Il faut vraiment que je le ménage. Bien que je souhaiterai vivement refaire le parcours demain, peut être faudra t il m'abstenir ? a moins que je n'utilise mon arme secrète : les anti-inflammatoires ? A voir demain matin comment je le sens...

En attendant, un peu de lecture :-)
J'ai trouvé ça à la librairie du coin et j'ai craqué....
Je ferai peut être un article spécial dessus s'il en vaut la peine.



jeudi 8 juillet 2010

3000m steeple

Ce matin, je suis parti un peu plus tard que d'habitude (8h30) et il faisait déjà pas mal chaud. Mais je me sentais plutôt en forme et je voulais tester une technique de course qui m'a semblé pertinente. Bref, durant toute la course, je me suis appliqué à bien balancer les bras en rythme avec mes foulées. Je me suis rendu compte que jusqu'à présent, je courais les bras "collés" au torse. Ils ne bougeaient pratiquement pas. Le fait de balancer mes bras ne m'a sans doute pas fait gagner beaucoup sur mon temps de course mais j'ai eu l'impression (reste à confirmer) que cela me permettait d'allonger un peu ma foulée. J'ai testé aussi..euh...ce que j'appellerai la "remontée du buste". Idem que pour les bras, je me suis rendu compte que je courais un poil courbé sur l'avant type "rattrapage de chute en avant permanente". J'ai donc redressé tout ça. Cela fait tout d'abord un drôle d'effet car j'ai eu l'impression de courir "sur l'arrière" mais au final, cette position dégage bien la cage thoracique et je pense qu'au niveau souffle, cela m'a bien apporté.

Et puis, comme je me sentais bien, j'ai voulu courir ma distance de prédilection du moment (3km) sans pause. Et bien, ca y est, je peux courir un 3000m steeple (sans les obstacles :-)). Du reste, sur la fin, j'en ai un peu bavé quand même. A l'arrivée, des petites taches blanches devant les yeux pendant une bonne minute ou deux mais bon, I did it !!!

Je vais rester calé sur ce parcours encore une semaine ou deux, histoire de bien le maitriser avant de passer à l'étape suivante, 2 petits km supplémentaires pour arriver au 5 km. Question temps, je suis à 20.36mn sur 3km. Là aussi, cela s'améliore progressivement. Seul point noir, je perds difficilement mes kilos en trop et j'ai de plus en plus des mal à les supporter en course mais là aussi, je suppose que cela va venir. Je continue de surveiller mon alimentation.

lundi 5 juillet 2010

En net progrès

Bonne petite course ce matin. Je profite de ma semaine de vacances (yeeeesss !!) pour augmenter un peu le nombre de courses. Et finalement, je m'aperçois que je ne suis pratiquement pas mon plan de course. Je préfère "sentir" les sensations que de me référer à un programme trop carré. Ceci dit, c'est vraiment très agréable de courir le matin mais il faut partir de bonne heure pour avoir des conditions optimales. Aujourd'hui, les conditions météo étaient idéales : beau temps mais pas trop chaud, léger vent rafraichissant.

Et pour le coup, j'ai eu de bonnes sensations. Et surtout, je suis très content de ma performance du jour. J'ai fais mon parcours habituel en 21.20mn en ne faisant qu'une seule pause d'1 mn à mi parcours. Cela n'a l'air de rien mais comparé à mes premières courses où je devais "souffler" toutes les 30s de course, il y a une nette amélioration. Le souffle n'est plus vraiment un problème. Je me rend compte que je respire pratiquement normalement sauf peut être sur les derniers 300 mètres où la course devient plus dure. Et puis, je me suis répété tout le parcours : "ca ne fait que 3km, si c'était un marathon, il t'en resterait encore 39". C'est un peu débile mais, allez savoir pourquoi, ca aide à courir.

Je pense refaire ce parcours encore 2 ou 3 fois à ce rythme et tenter ensuite un aller retour sans pause. Si j'y parviens, cela me donnera un temps moyen de 20mn de course sans pause. Avec un temps pareil, je vais pouvoir enfin frimer à mort....Mouais, je sais, c'est pas encore gagné pour le marathon mais franchement, je pars de si loin que chaque petite victoire se fête.

En revanche, je sens bien que je "traine" toujours mes kilos en trop. Cela handicape ma course. Et si mes genoux ne souffrent pas trop durant la course, je les sens encore qui protestent dès que j'en ai terminé. Il faudrait que je commence sérieusement à m'interesser à un peu de diététique. Adieu pizza/kebab/Macdo/Tartiflette....Ralalala, décidément, il faut souffrir pour courir le marathon. Et dire que j'ai promis le Mac Do ce midi aux enfants...Mais qu'est ce que je vais manger moi pendant qu'ils se taperont leurs frites ?

Pour conclure, une petite vidéo trouvée sur le net. Il y a des gens qui trouvent ca marrant (il n'y a qu'à lire le titre de la vidéo) et il n'y a pas si longtemps, j'aurais sans doute ri aussi. Aujourd'hui, je trouve ca admirable. Allez jusqu'au bout de soi même et finir la course, même à quatre pattes, il en faut de la volonté du courage...



Un peu de stats

Aujourd'hui, pas de course. Je repose mes genoux et surtout le gauche qui se fait encore sentir. En revanche, j'ai pris le temps de mesurer (en voiture) la distance que je parcours à chaque course. J'avais tablé sur 4 ou 5 km. Grosse déception !! En réalité, le parcours fait très exactement 3 "petits" km. Ben......

Du coup, j'ai calculé que pour courir le marathon, en considérant que ma vitesse reste constante (hahahaha), et que mes jambes ne me lachent pas (on peut rêver), et que mon cœur n'explose pas, il me faudrait 4h40 mn.

Le calcul est le suivant :
20mn pour 3km donc => 3x14 = 42 km | 20x14 = 280 mn
soit 280/60 = 4,66 (en dixième) ou 4h40 mn

La mesure de la distance me donne également la mesure de ma vitesse moyenne :
3km = 20mn
9km = 60mn
d'ou vitesse moyenne = 9km/h

Juste pour info, le recordman actuel de la spécialité, l'Éthiopien Heile Gebreselasssie (photo ci-contre) court le marathon en 2h 3mn 59s (chrono établi à Berlin en 2008). Donc, si mes calculs sont exacts Heile Gebreselassie court le marathon à la vitesse moyenne hallucinante de 20,58km/H. Ah ouais...quand même. En même temps, il est recordman mondial...

dimanche 4 juillet 2010

18.40' de course

Une nouvelle course ce matin sous la pression de ma compagne qui a tenu à m'accompagner. Le plus exact serait de dire que c'est elle qui voulait courir et qu'elle a insisté pour que je vienne. Ce n'est pas trop dans mon plan de course qui ne prévoit que 2 séances par semaines. En plus, je relève de "blessure" et le médecin m'a recommandé d'y aller cool mais bon...

Du coup, j'en ai profité pour chronométrer mon temps de course (hors pauses de 30s). Sur le parcours habituel, je suis à 18 minutes 40s. C'est donc à peu près le temps que j'estimais soit 20 mn de course. Pour le moment, impossible de faire ça d'une traite sans courtes pauses. Au final, cela donne 18.40 de course pour 3mn de marche. Ce n'est pas si mal mais pas encore suffisant. Il va falloir améliorer ca rapidement. Si je m'en tiens à mon plan d'entrainement, je devrais être à 1 heure de course non stop d'ici le 20 septembre. Gloups !!

Petite anecdote du jour, nous avons croisé plusieurs cyclistes qui nous ont salué et encouragé au passage d'un "allez, on s'accroche, courage". Sympa de leur part. J'ai répondu d'un pathétique "bbbonjjouuur ! merciiiipfffffff".... Je redoute le jour ou une mamie joggeur me dépassera, me saluant d'une petite tape amicale sur l'épaule et me mettant 100 mètres dans la vue...




samedi 3 juillet 2010

dopage ?

Et voila, c'est reparti. Une nouvelle course ce matin sur le même parcours que d'habitude. Je suis parti un peu tard, vers 9h00, et il faisait déjà très chaud. La course s'est très bien passée. Le souffle ne me manque pas, les sensations sont bonnes même s'il est vrai que, suivant les conseils du medecin, j'y suis allé très très cool.

Le système course + 30s de marche lorsque cela devient difficile fonctionne très bien. La durée d'arrêt est parfaite. Pas trop courte pour avoir le temps de souffler un peu et surtout pas trop longue pour avoir le courage de repartir. Du coup, sur l'ensemble du parcours, j'ai du faire 5x30s de marche soit 2mn 30 de marche sur 20mn de course. Je sais, ce n'est pas exceptionnel mais pour un ex non-sportif, c'est déjà une première victoire. Cela me rappelle les 20mn du lycée. Vous vous souvenez ? Les gens de ma génération et particulièrement ceux qui n'aimaient pas le sport s'en souviendront. Cette épreuve en a traumatisé (et dégouté) plus d'un....

Seule petite chose pas trop nette, je me demande si je ne me suis pas dopé. En effet, comme j'avais encore un peu mal aux genoux, j'ai pris un anti-inflammatoire au petit déj. La douleur au genoux a complétement disparue mais je me demande si ca n'a pas un peu aidé durant la course.. alors dopage ou pas dopage ? Et ce n'étais pas à l'insu de mon plein gré pour le coup. Bon, je verrai à la prochaine course si sans ce petit plus, j'ai toujours autant de bonnes sensations.

jeudi 24 juin 2010

l'IMC m'a tué

Considérant que je suis au repos forcé et que je ne peux donc pas dépenser des calories, je me suis mis à faire des recherches sur le net concernant "le" sportif en général. Je me suis très vite aperçu, notamment à la lecture des forums que le sportif et, pire encore, LA sportive sont très attentif à leur alimentation et à leur poids. Moi qui, il y a encore peu, m'en tapait complétement, je commence à m'intéresser à la chose. Et voila t'y pas que je tombe sur un acronyme que je ne connaissais vaguement mais qui revient assez fréquemment dans les discussions : L'IMC, vous connaissez ? L'indice de Masse Corporelle ou IMC. Ce petit calcul savant dont la formule est : IMC = Poids / Taille2 permet de déterminer la corpulence d'un individu.

IMC Interprétation
- de 15 famine
15 à 18.5 maigreur
18.5 à 25 corpulence normale
25 à 30 surpoids
30 à 35 obésité modérée
35 à 40 obésité sévère
+ de 40 obésité morbide ou massive

Ah ! Tiens, intéressant me dis je. Et si je calculais le mien ? En plus, il y a un site qui fait ca très bien : http://www.imc.fr Bref, je rentre tout ca et là, Ô surprise.......je découvre avec stupéfaction que je suis.....gros !! Bon, je sais bien qu'à 38 ans, je n'ai plus ce splendide corps de jeune éphèbe grecque qui était le mien à 20 ans. Mais là, comme ça, je me prend une bonne claque de froide rigueur scientifique qui m'assène sans détour : Tu es gros. Limite obésité modérée. Bon. OK. Je digère l'info, c'est le cas de le dire. :-(
J'ai pas fini de courir pour reprendre en main tout ca moi.

mercredi 23 juin 2010

10 jours d'arrêt !!

Bon.....Eh bien voilà, le verdict est tombé. La science a parlé en la personne de ma doctoresse : Épanchement ligamentaire au niveau de la patte d'oie.
Qwa ? !!! j'ai du sang de le genou ? Je vais marcher comme une oie ? Et c'est quoi cette histoire de ligament ?C'est grave ? Combien de temps il me reste mademoiselle ? Ne me mentez pas. Je serai fort, j'accepterai la vérité !!

Bah......En fait, on m'a tout bien expliqué et il s'avère que j'ai juste de l'eau dans les genoux. C'est douloureux parce que cela appuie sur le ligament mais pas grave du tout...En fait, il parait que je suis un "cas typique". 2 facteurs "classiques" ont causé cette affection :
First : pas de sport depuis 30 ans et d'un coup, 3 courses tranquilles mais assez rapprochées. Mon corps se demande ce qui se passe et réagit comme il peut. En gros, ca donne : "ooohhh ! T'es pas bien là ? T'arrête de me remuer ou je te fais mal !!"
Deuzio : Des baskets pourries qui n'ont pas amorti le moindre choc.
Résultat : Paf ! épanchement du truc machin que j'ai les genoux en vrac.
Conclusion : arrêt total de toute activité physique pour 10 jours.
Ben....ca commence bien ma reprise d'une pratique sportive. 30 ans sans sport et pas une entorse, pas une jambe pétée, pas un mauvais coup, rien, nada, impec le kob. Et là, 3 pauvres petites courses et déjà, 10 jours d'arrêt sur blessure. Y'a pas de quoi être dégouté, là, franchement..Enfin, ca me servira de leçon. Vivement dans 10 jours que je puisse me refaire du mal :-)

mardi 22 juin 2010

gnaaaahh !! Bobo !!

Pas pu aller courir ce soir comme je l'aurais souhaité. Trop mal aux genoux. En fait la douleur quasi inexistante au réveil monte en puissance progressivement au cours de la journée. Je peux encore marcher mais le moindre escalier est une épreuve. Je montre à la manière d'une personne âgée et je ne parle même pas lorsqu'il s'agit de descendre. Résultat, j'ai RV chez mon médecin demain soir pour examiner ces genoux tout mous...Si ca se trouve, je vais devoir lancer une grande souscription :

"offrez de nouveaux genoux à Kob"...

Et comble du comble, on me charrie à la maison comme quoi mon intolérable douleur genoutesque que je laisse à peine transparaitre lorsqu'un léger rictus de souffrance se dessine sur mon visage ne serait qu'une pitoyable excuse pour ne pas courir !! Ce qu'il ne faut pas entendre !! Mais bon, sérieusement, j'ai vraiment mal et je serai absolument incapable de courir 10 mètres. Dès que je met du poids sur un genou, celui ci se rappelle à mon bon souvenir. Je suis un peu (beaucoup) dégouté mais cela ne remet absolument pas en question le projet "marathon". Un pt'it coup d'anti inflammatoire, 2 ou 3 jours de repos et on reprend l'entrainement plus motivé que jamais.

samedi 19 juin 2010

Genoux en compote

J'ai testé ce matin le plan de course évoqué dans mon précédent billet. Ça fonctionne plutôt pas mal. Au retour de la course je me suis même étonné à pratiquement ne pas m'arrêter. J'ai du véritablement courir 10 min au total (5 min du plan de course + 5 min au retour). Les sensations étaient bonnes. Le souffle va mieux mais le mal de jambes revient assez vite pendant l'effort. Il faut vraiment que mon corps se réhabitue (s'habitue ?) à fournir un effort soutenu sur une période donnée. Bon, c'est loin, très loin d'être gagné et il n'y a pas de quoi pavoiser mais manifestement cela s'améliore à chaque sortie. Le temps de récupération diminue également, je retrouve un "aspect" normal ou bout d'une dizaine de minutes.

A noter que l'équipement sportif acheté, et notamment les baskets, apportent un "confort" de course excellent. Je ne ressent presque plus les chocs des foulées (je cours sur route) et mes genoux me disent merci. Très honnêtement, je n'aurais pas cru à ce point là. Malheureusement, la douleur qui se situe juste sous le genou ne disparait pas totalement et semble même augmenter en cours de journée. J'ai lu sur les forums que ce type de symptôme peut être lié à un effort trop important (augmentation du temps de course, rapidité..) mais dans mon cas je penche plus sur un traumatisme lié à mon poids car la douleur se produit sur les 2 genoux... Y'a pas, faut que je perde du poids. Mais pour perdre du poids, fil faut que je coure. Je vais essayer de continuer comme ca. On verra bien si les douleurs persistent ou diminuent peu à peu...

Dernier point que je me dois de retenir, la course le matin de bonne heure est plutôt sympa. D'une part, je n'ai croisé que 2 voitures sur tout mon parcours et d'autre part, c'est une heure ou les gens dorment encore. On se sent bien à courir. Tranquille malgré la douleur de l'effort. A l'écoute de la nature et de ses sensations..
.

Plan d'entrainement

Encore un temps pourri aujourd'hui qui m'oblige à rester à la maison. Je pensais faire une course cet après midi, c'est loupé. Du coup, j'ai potassé "runner's world" qui ne me sponsorise absolument pas (tiens ? Y'aurais pas une idée là ?) mais qui me propose un entrainement sur mesure pour courir 1 heure sans s'arrêter en 12 semaines. Voilà ce qu'il me faut. Jusqu'à présent j'y allais un peu au feeling mais je ne risque rien à essayer cette méthode.

Voici le détail du plan de course que je vais tester. Comment réussir à courir 1 heure en partant de zéro.


Plan d'entrainement sur 12 semaines
3 mois avec 2 séances par semaines

Semaine 1
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (30s de course + 30s de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 10x (30s de course + 30s de marche)

Semaine 2
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (45s de course + 45s de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 12x (45s de course + 45s de marche)

Semaine 3
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (1min de course + 1min de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 10x (1min 30 de course + 1min de petites foulées)

Semaine 4
séance 1 : 6x (3min de course + 1min 30 de petites foulées)
séance 2 : 8x (3min de course + 1min 30 de petites foulées)

Semaine 5
séance 1 : 4x (5min de course + 2min de petites foulées)
séance 2 : 4x (6min de course + 2min de petites foulées)

Semaine 6
séance 1 : 3x (10min de course + 2min de petites foulées)
séance 2 : 3x (5min de course + 1min 30 de petites foulées)

Semaine 7
séance 1 : 20 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 20 min de course (sortie tranquille)

Semaine 8
séance 1 : 30 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 30 min de course (sortie tranquille)

Semaine 9
séance 1 : 40 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 40 min de course (sortie tranquille)

Semaine 10
séance 1 : 45 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 45 min de course (sortie tranquille)

Semaine 11
séance 1 : 50 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 50 min de course (sortie tranquille)

Semaine 12
séance 1 : 1 heure de course (sortie tranquille)
séance 2 : 1 heure de course (sortie tranquille)


Je m'équipe


Bonne nouvelle, je n'ai pratiquement plus mal nulle part. Ceci dit, je me suis décidé à investir dans du matériel. Première chose à revoir, une paire de baskets, pardon, de runners pour m'éviter les genoux en compote. Sur les conseils éclairés du magasine runners world et surtout de mon collègue Olivier, je me suis offert une paire d'ASIC2150. Ca coûte tout de même 120€ chez décathlon mais elles étaient en promo à 84€. Enfin..C'est bien la première fois que j'achète une paire de basket aussi chère mais il parait que c'est le top. Il y a même du gel dans la semelle pour amortir les chocs.

Bon, tant que j'y étais, j'ai également acheté un short, pardon, un cuissard et un tee shirt dans une matière probablement venue de l'espace qui te permet de transpirer sans mouiller ton tee shirt...J'ai hâte d'essayer ca. En règle générale, les mecs qui portent ca assurent un max niveau course. Moi, avec mes kilos en trop et mon allure de tortue, asthmatique je ne suis pas certain que ca le fasse vraiment. J'hésite à courir de nuit pour ne pas trop me taper la honte...

Runnner's world

Pas de course aujourd'hui. En plus, j’ai de plus en plus mal au genou droit. J’espère que je ne me suis pas fait mal en 2 courses sans même forcer.

Ce midi, j’ai acheté le magasine « runner's world », spécial débutant. La couverture présente une "runneuse" en pleine action avec un super sourire au lèvres. Franchement, moi, quand je cours, je suis sur de ne pas avoir la même tête...Il faut que je pense à faire des grimaces de douleur souriants..pas gagné. Enfin...J’espère y trouver de bons conseils, notamment sur l’alimentation car je pense que mon poids est un réel handicape. Pour l’instant, je ne me suis pas préoccupé de cet aspect de la course et je mange comme d’hab, c'est à dire surement très mal...

Deuxième course

Encore des douleurs dans les jambes et, curieusement sur le devant des tibias ? J’ignorais qu’on pouvait avoir mal à ces muscles. J’ai eu mal toute la journée.
Départ 19h30 – retour 20h15. Même parcours que précédemment. Autant d’arrêts si ce n’est plus. Toujours du mal à trouver mon souffle. J’ai compris pourquoi les sportifs ne mangent pas (ou très peu) avant de courir. Le boulgour/sauce tomate/gruyère de ce soir n’arrête pas de se balader dans mon ventre. Les muscles sur les côtés des cuisses me font souffrir. Au retour, les genoux deviennent également douloureux, surtout le droit. Je pense que c’est lié au sur poids et à des baskets « de ville », pas du tout prévues pour la course. Elles n’ont pratiquement pas de semelles. J’encaisse chaque foulée. Un collègue (Olivier) qui court quotidiennement et participe même à des marathons m’a conseillé une paire de bonne chaussures pour m’éviter de me blesser. Apparemment, surtout pour un débutant, il vaut mieux prévoir une basket qui soit « épaisse » afin d’absorber les chocs. D’autant que je cours sur la route. Basket conseillée : asic 2150. Je vais voir si je peux me payer ca vu les finances du moment. Me suis endormi comme une masse à 22h00 ce qui est une heure très inhabituelle chez moi. En général, je veille jusqu’à minuit voire une heure du mat.

Premières sequelles

Matin au levé : Mal aux jambes et au dos. Courbatures ? Des muscles oubliés se rebellent contre le traitement subi hier soir. En revanche, le moral est bon et curieusement la forme physique générale aussi…

le soir : pas de course ce soir. Dommage. J’aurai bien remis ca. Olivier m’a donné les références des baskets qu’il utilise pour courir (ASIC 2150). Vu mon poids, il semblerait que je doive utiliser des chaussures qui amortissent beaucoup les foulées notamment au niveau des genoux.

Première course

Tout premier entrainement. Heure départ : 19h30 – retour 20h15. temps : 13°, couvert.
Départ tranquille en trottinant. 200 m plus loin, premier arrêt de la course. Mal dans le torse. Palpitations. Je continue en marchant le plus vite possible comme on me l’a conseillé tout en essayant de reprendre mon souffle. 2mn plus tard, reprise de la course. J’essai d’inspirer et expirer à intervalles réguliers. Encore 100 m et nouvel arrêt de la course. Toujours mal au torse et (déjà) premières questions existentielles : p…mais pk je fait ca ? 1mn de marche et reprise de la course. Je cours un peu plus longtemps (300m) mais la douleur devient plus intense. Arrêt de la course. Tout en marchant, je décide de ne pas courir « à l’aveugle » mais de me fixer un objectif. Je cours jusqu’à la ferme que j’aperçois d’où je suis et retour à la maison. Encore 200m pour atteindre mon objectif et je cesse de courir. Je ne marche pas non plus. Je respire à fond. J’oxygène ces muscles et ces poumons qui crient stop. 5 mn d’arrêt complet. Puis reprise de la course dans le sens du retour. 300m parcouru à très petite vitesse, à la limite de la marche. Nouvel arrêt, marche. Un peu moins d’essoufflement mais je suis en nage. Ma surcharge pondérale est un réel handicap. Mon ventre, mes pectoraux me gènent pour courir . 1mn puis reprise de la course, encore 300m puis encore un arrêt. 30s de pause. Reprise de la course avec comme objectif la cour de la maison. Je cours en regardant le sol. La course est moins difficile mais je me sens dans un état second comme si c’était la route qui se déroulait sous mes pieds à la manière d’un tapis roulant. Les derniers 100m sont pénibles mais je continue de courir. Arrivée à la maison. J’ai envie de vomir, les jambes qui flageolent, en sueur, limite la tête qui tourne. Temps de récupération avant de retrouver un rythme cardiaque normal estimé à 15mn.

Marathon man

Jour 1 : année zéro du sportif.
Base : Vie sédentaire. Aucune activité physique. Surcharge pondérale estimée à 20 kg
Objectif : courir le marathon pour mes 40 ans et retrouver une apparence physique plus acceptable
Timing : 2 ans pour réapprendre à mes muscles à fonctionner
Mode opératoire : entrainement 2 à 3 fois par semaine.

Cause : inconnue. Pourquoi vouloir courir le marathon alors qu'hier, l'idée de monter les escaliers au boulot ne m'effleurait même pas ? Et bien, je n'en sais rien. sincèrement... Parfois, il y a des personnes qui se lèvent un matin et qui larguent tout pour partir au bout du monde, d'autres changent de boulot, d'autres souhaitent devenir maitre du monde, eh bien moi, je me suis levé un matin en voulant courir un marathon.

Étrange...
Surtout que je pars de loin étant depuis le cm2 non sportif militant. Mais ma décision est prise. Ce blog aura pour raison d'être de me permettre de voir l'évolution de mes résultats, mes doutes et mes victoire sur moi même et sur ce corps allergique à l'effort physique. Et puis, qui sait, si cela peut décider un autre no-sport à se bouger un peu, pourquoi pas. Les commentaires étant ouverts, les encouragements sont les bienvenus...