jeudi 24 juin 2010

l'IMC m'a tué

Considérant que je suis au repos forcé et que je ne peux donc pas dépenser des calories, je me suis mis à faire des recherches sur le net concernant "le" sportif en général. Je me suis très vite aperçu, notamment à la lecture des forums que le sportif et, pire encore, LA sportive sont très attentif à leur alimentation et à leur poids. Moi qui, il y a encore peu, m'en tapait complétement, je commence à m'intéresser à la chose. Et voila t'y pas que je tombe sur un acronyme que je ne connaissais vaguement mais qui revient assez fréquemment dans les discussions : L'IMC, vous connaissez ? L'indice de Masse Corporelle ou IMC. Ce petit calcul savant dont la formule est : IMC = Poids / Taille2 permet de déterminer la corpulence d'un individu.

IMC Interprétation
- de 15 famine
15 à 18.5 maigreur
18.5 à 25 corpulence normale
25 à 30 surpoids
30 à 35 obésité modérée
35 à 40 obésité sévère
+ de 40 obésité morbide ou massive

Ah ! Tiens, intéressant me dis je. Et si je calculais le mien ? En plus, il y a un site qui fait ca très bien : http://www.imc.fr Bref, je rentre tout ca et là, Ô surprise.......je découvre avec stupéfaction que je suis.....gros !! Bon, je sais bien qu'à 38 ans, je n'ai plus ce splendide corps de jeune éphèbe grecque qui était le mien à 20 ans. Mais là, comme ça, je me prend une bonne claque de froide rigueur scientifique qui m'assène sans détour : Tu es gros. Limite obésité modérée. Bon. OK. Je digère l'info, c'est le cas de le dire. :-(
J'ai pas fini de courir pour reprendre en main tout ca moi.

mercredi 23 juin 2010

10 jours d'arrêt !!

Bon.....Eh bien voilà, le verdict est tombé. La science a parlé en la personne de ma doctoresse : Épanchement ligamentaire au niveau de la patte d'oie.
Qwa ? !!! j'ai du sang de le genou ? Je vais marcher comme une oie ? Et c'est quoi cette histoire de ligament ?C'est grave ? Combien de temps il me reste mademoiselle ? Ne me mentez pas. Je serai fort, j'accepterai la vérité !!

Bah......En fait, on m'a tout bien expliqué et il s'avère que j'ai juste de l'eau dans les genoux. C'est douloureux parce que cela appuie sur le ligament mais pas grave du tout...En fait, il parait que je suis un "cas typique". 2 facteurs "classiques" ont causé cette affection :
First : pas de sport depuis 30 ans et d'un coup, 3 courses tranquilles mais assez rapprochées. Mon corps se demande ce qui se passe et réagit comme il peut. En gros, ca donne : "ooohhh ! T'es pas bien là ? T'arrête de me remuer ou je te fais mal !!"
Deuzio : Des baskets pourries qui n'ont pas amorti le moindre choc.
Résultat : Paf ! épanchement du truc machin que j'ai les genoux en vrac.
Conclusion : arrêt total de toute activité physique pour 10 jours.
Ben....ca commence bien ma reprise d'une pratique sportive. 30 ans sans sport et pas une entorse, pas une jambe pétée, pas un mauvais coup, rien, nada, impec le kob. Et là, 3 pauvres petites courses et déjà, 10 jours d'arrêt sur blessure. Y'a pas de quoi être dégouté, là, franchement..Enfin, ca me servira de leçon. Vivement dans 10 jours que je puisse me refaire du mal :-)

mardi 22 juin 2010

gnaaaahh !! Bobo !!

Pas pu aller courir ce soir comme je l'aurais souhaité. Trop mal aux genoux. En fait la douleur quasi inexistante au réveil monte en puissance progressivement au cours de la journée. Je peux encore marcher mais le moindre escalier est une épreuve. Je montre à la manière d'une personne âgée et je ne parle même pas lorsqu'il s'agit de descendre. Résultat, j'ai RV chez mon médecin demain soir pour examiner ces genoux tout mous...Si ca se trouve, je vais devoir lancer une grande souscription :

"offrez de nouveaux genoux à Kob"...

Et comble du comble, on me charrie à la maison comme quoi mon intolérable douleur genoutesque que je laisse à peine transparaitre lorsqu'un léger rictus de souffrance se dessine sur mon visage ne serait qu'une pitoyable excuse pour ne pas courir !! Ce qu'il ne faut pas entendre !! Mais bon, sérieusement, j'ai vraiment mal et je serai absolument incapable de courir 10 mètres. Dès que je met du poids sur un genou, celui ci se rappelle à mon bon souvenir. Je suis un peu (beaucoup) dégouté mais cela ne remet absolument pas en question le projet "marathon". Un pt'it coup d'anti inflammatoire, 2 ou 3 jours de repos et on reprend l'entrainement plus motivé que jamais.

samedi 19 juin 2010

Genoux en compote

J'ai testé ce matin le plan de course évoqué dans mon précédent billet. Ça fonctionne plutôt pas mal. Au retour de la course je me suis même étonné à pratiquement ne pas m'arrêter. J'ai du véritablement courir 10 min au total (5 min du plan de course + 5 min au retour). Les sensations étaient bonnes. Le souffle va mieux mais le mal de jambes revient assez vite pendant l'effort. Il faut vraiment que mon corps se réhabitue (s'habitue ?) à fournir un effort soutenu sur une période donnée. Bon, c'est loin, très loin d'être gagné et il n'y a pas de quoi pavoiser mais manifestement cela s'améliore à chaque sortie. Le temps de récupération diminue également, je retrouve un "aspect" normal ou bout d'une dizaine de minutes.

A noter que l'équipement sportif acheté, et notamment les baskets, apportent un "confort" de course excellent. Je ne ressent presque plus les chocs des foulées (je cours sur route) et mes genoux me disent merci. Très honnêtement, je n'aurais pas cru à ce point là. Malheureusement, la douleur qui se situe juste sous le genou ne disparait pas totalement et semble même augmenter en cours de journée. J'ai lu sur les forums que ce type de symptôme peut être lié à un effort trop important (augmentation du temps de course, rapidité..) mais dans mon cas je penche plus sur un traumatisme lié à mon poids car la douleur se produit sur les 2 genoux... Y'a pas, faut que je perde du poids. Mais pour perdre du poids, fil faut que je coure. Je vais essayer de continuer comme ca. On verra bien si les douleurs persistent ou diminuent peu à peu...

Dernier point que je me dois de retenir, la course le matin de bonne heure est plutôt sympa. D'une part, je n'ai croisé que 2 voitures sur tout mon parcours et d'autre part, c'est une heure ou les gens dorment encore. On se sent bien à courir. Tranquille malgré la douleur de l'effort. A l'écoute de la nature et de ses sensations..
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Plan d'entrainement

Encore un temps pourri aujourd'hui qui m'oblige à rester à la maison. Je pensais faire une course cet après midi, c'est loupé. Du coup, j'ai potassé "runner's world" qui ne me sponsorise absolument pas (tiens ? Y'aurais pas une idée là ?) mais qui me propose un entrainement sur mesure pour courir 1 heure sans s'arrêter en 12 semaines. Voilà ce qu'il me faut. Jusqu'à présent j'y allais un peu au feeling mais je ne risque rien à essayer cette méthode.

Voici le détail du plan de course que je vais tester. Comment réussir à courir 1 heure en partant de zéro.


Plan d'entrainement sur 12 semaines
3 mois avec 2 séances par semaines

Semaine 1
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (30s de course + 30s de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 10x (30s de course + 30s de marche)

Semaine 2
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (45s de course + 45s de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 12x (45s de course + 45s de marche)

Semaine 3
séance 1 : 10 min de marche rapide + 10x (1min de course + 1min de marche)
séance 2 : 10 min de marche rapide + 10x (1min 30 de course + 1min de petites foulées)

Semaine 4
séance 1 : 6x (3min de course + 1min 30 de petites foulées)
séance 2 : 8x (3min de course + 1min 30 de petites foulées)

Semaine 5
séance 1 : 4x (5min de course + 2min de petites foulées)
séance 2 : 4x (6min de course + 2min de petites foulées)

Semaine 6
séance 1 : 3x (10min de course + 2min de petites foulées)
séance 2 : 3x (5min de course + 1min 30 de petites foulées)

Semaine 7
séance 1 : 20 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 20 min de course (sortie tranquille)

Semaine 8
séance 1 : 30 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 30 min de course (sortie tranquille)

Semaine 9
séance 1 : 40 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 40 min de course (sortie tranquille)

Semaine 10
séance 1 : 45 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 45 min de course (sortie tranquille)

Semaine 11
séance 1 : 50 min de course (sortie tranquille)
séance 2 : 50 min de course (sortie tranquille)

Semaine 12
séance 1 : 1 heure de course (sortie tranquille)
séance 2 : 1 heure de course (sortie tranquille)


Je m'équipe


Bonne nouvelle, je n'ai pratiquement plus mal nulle part. Ceci dit, je me suis décidé à investir dans du matériel. Première chose à revoir, une paire de baskets, pardon, de runners pour m'éviter les genoux en compote. Sur les conseils éclairés du magasine runners world et surtout de mon collègue Olivier, je me suis offert une paire d'ASIC2150. Ca coûte tout de même 120€ chez décathlon mais elles étaient en promo à 84€. Enfin..C'est bien la première fois que j'achète une paire de basket aussi chère mais il parait que c'est le top. Il y a même du gel dans la semelle pour amortir les chocs.

Bon, tant que j'y étais, j'ai également acheté un short, pardon, un cuissard et un tee shirt dans une matière probablement venue de l'espace qui te permet de transpirer sans mouiller ton tee shirt...J'ai hâte d'essayer ca. En règle générale, les mecs qui portent ca assurent un max niveau course. Moi, avec mes kilos en trop et mon allure de tortue, asthmatique je ne suis pas certain que ca le fasse vraiment. J'hésite à courir de nuit pour ne pas trop me taper la honte...

Runnner's world

Pas de course aujourd'hui. En plus, j’ai de plus en plus mal au genou droit. J’espère que je ne me suis pas fait mal en 2 courses sans même forcer.

Ce midi, j’ai acheté le magasine « runner's world », spécial débutant. La couverture présente une "runneuse" en pleine action avec un super sourire au lèvres. Franchement, moi, quand je cours, je suis sur de ne pas avoir la même tête...Il faut que je pense à faire des grimaces de douleur souriants..pas gagné. Enfin...J’espère y trouver de bons conseils, notamment sur l’alimentation car je pense que mon poids est un réel handicape. Pour l’instant, je ne me suis pas préoccupé de cet aspect de la course et je mange comme d’hab, c'est à dire surement très mal...

Deuxième course

Encore des douleurs dans les jambes et, curieusement sur le devant des tibias ? J’ignorais qu’on pouvait avoir mal à ces muscles. J’ai eu mal toute la journée.
Départ 19h30 – retour 20h15. Même parcours que précédemment. Autant d’arrêts si ce n’est plus. Toujours du mal à trouver mon souffle. J’ai compris pourquoi les sportifs ne mangent pas (ou très peu) avant de courir. Le boulgour/sauce tomate/gruyère de ce soir n’arrête pas de se balader dans mon ventre. Les muscles sur les côtés des cuisses me font souffrir. Au retour, les genoux deviennent également douloureux, surtout le droit. Je pense que c’est lié au sur poids et à des baskets « de ville », pas du tout prévues pour la course. Elles n’ont pratiquement pas de semelles. J’encaisse chaque foulée. Un collègue (Olivier) qui court quotidiennement et participe même à des marathons m’a conseillé une paire de bonne chaussures pour m’éviter de me blesser. Apparemment, surtout pour un débutant, il vaut mieux prévoir une basket qui soit « épaisse » afin d’absorber les chocs. D’autant que je cours sur la route. Basket conseillée : asic 2150. Je vais voir si je peux me payer ca vu les finances du moment. Me suis endormi comme une masse à 22h00 ce qui est une heure très inhabituelle chez moi. En général, je veille jusqu’à minuit voire une heure du mat.

Premières sequelles

Matin au levé : Mal aux jambes et au dos. Courbatures ? Des muscles oubliés se rebellent contre le traitement subi hier soir. En revanche, le moral est bon et curieusement la forme physique générale aussi…

le soir : pas de course ce soir. Dommage. J’aurai bien remis ca. Olivier m’a donné les références des baskets qu’il utilise pour courir (ASIC 2150). Vu mon poids, il semblerait que je doive utiliser des chaussures qui amortissent beaucoup les foulées notamment au niveau des genoux.

Première course

Tout premier entrainement. Heure départ : 19h30 – retour 20h15. temps : 13°, couvert.
Départ tranquille en trottinant. 200 m plus loin, premier arrêt de la course. Mal dans le torse. Palpitations. Je continue en marchant le plus vite possible comme on me l’a conseillé tout en essayant de reprendre mon souffle. 2mn plus tard, reprise de la course. J’essai d’inspirer et expirer à intervalles réguliers. Encore 100 m et nouvel arrêt de la course. Toujours mal au torse et (déjà) premières questions existentielles : p…mais pk je fait ca ? 1mn de marche et reprise de la course. Je cours un peu plus longtemps (300m) mais la douleur devient plus intense. Arrêt de la course. Tout en marchant, je décide de ne pas courir « à l’aveugle » mais de me fixer un objectif. Je cours jusqu’à la ferme que j’aperçois d’où je suis et retour à la maison. Encore 200m pour atteindre mon objectif et je cesse de courir. Je ne marche pas non plus. Je respire à fond. J’oxygène ces muscles et ces poumons qui crient stop. 5 mn d’arrêt complet. Puis reprise de la course dans le sens du retour. 300m parcouru à très petite vitesse, à la limite de la marche. Nouvel arrêt, marche. Un peu moins d’essoufflement mais je suis en nage. Ma surcharge pondérale est un réel handicap. Mon ventre, mes pectoraux me gènent pour courir . 1mn puis reprise de la course, encore 300m puis encore un arrêt. 30s de pause. Reprise de la course avec comme objectif la cour de la maison. Je cours en regardant le sol. La course est moins difficile mais je me sens dans un état second comme si c’était la route qui se déroulait sous mes pieds à la manière d’un tapis roulant. Les derniers 100m sont pénibles mais je continue de courir. Arrivée à la maison. J’ai envie de vomir, les jambes qui flageolent, en sueur, limite la tête qui tourne. Temps de récupération avant de retrouver un rythme cardiaque normal estimé à 15mn.

Marathon man

Jour 1 : année zéro du sportif.
Base : Vie sédentaire. Aucune activité physique. Surcharge pondérale estimée à 20 kg
Objectif : courir le marathon pour mes 40 ans et retrouver une apparence physique plus acceptable
Timing : 2 ans pour réapprendre à mes muscles à fonctionner
Mode opératoire : entrainement 2 à 3 fois par semaine.

Cause : inconnue. Pourquoi vouloir courir le marathon alors qu'hier, l'idée de monter les escaliers au boulot ne m'effleurait même pas ? Et bien, je n'en sais rien. sincèrement... Parfois, il y a des personnes qui se lèvent un matin et qui larguent tout pour partir au bout du monde, d'autres changent de boulot, d'autres souhaitent devenir maitre du monde, eh bien moi, je me suis levé un matin en voulant courir un marathon.

Étrange...
Surtout que je pars de loin étant depuis le cm2 non sportif militant. Mais ma décision est prise. Ce blog aura pour raison d'être de me permettre de voir l'évolution de mes résultats, mes doutes et mes victoire sur moi même et sur ce corps allergique à l'effort physique. Et puis, qui sait, si cela peut décider un autre no-sport à se bouger un peu, pourquoi pas. Les commentaires étant ouverts, les encouragements sont les bienvenus...