mercredi 29 février 2012

HS

Décidément, le sort s'acharne :)
Pas beaucoup de courses ces derniers jours pour cause de grippe, enfin..symptômes grippaux plus précisément. Le médecin n'est pas certain que cela soit la grippe mais vous en avez les symptômes...

Et ça, pour les avoir les symptômes, je les ai....
Je suis HS de chez HS. J'ai passé la journée au fond du lit et depuis 3 jours la fièvre ne me lâche pas. Pas vraiment le moment idéal pour aller courir. J'arrive déjà tout juste à passer de mon lit au canapé... On va attendre que cela aille un peu mieux avant d'envisager une performance....

Seul avantage quand vous avez la grippe, vous n'avez pas faim. Du coup la perte de poids se fait sans mal. Je sais, je sais, ce n'est pas comme ça que l'on perd définitivement les kilos en trop mais cela a un petit côté psychologique stimulant :)

jeudi 16 février 2012

Reprise

Bon.....

Après plusieurs mois sans courir pour cause de genou douloureux, je m'y remet doucement. Je recommence gentiment par 2 séances par semaine de footing. Allure très cool, limite je marche. Le but n'étant pas la performance mais plus de vérifier si le genou "tiens le coup". Avec des semelles orthopédiques (ben oui, j'ai les genoux cagneux et les pieds creux !! Ceci expliquant sans doute en grande partie la tendinite qui m'a empêché de courir quelques mois) et une reprise modérée, j'espère bien ne pas avoir de problème. Néanmoins, à chaque sortie, je ne peux m’empêcher de focaliser sur mon genou, m'attendant à tout instant à ressentir une douleur... C'est un peu stressant de courir comme cela mais mes deux précédentes sorties sur 5km ont été plutôt positives. Excepté quelques légères courbatures, rien de spécial à signaler. J'ai même été un peu surpris par la facilité avec laquelle j'ai parcouru ces 5 km. Pas d’essoufflement, pas de fatigue, un retour à rythme cardiaque normal en très peu de temps....

De plus, après pratiquement un an d'absence sur la piste (et un boulot de plus en plus stressant), j'ai repris du poids. Presque 6kg.....
Pfff....La aussi, une reprise en main va être nécessaire. Je fais de nouveau très attention à mon alimentation. J'ai perdu un kg en une semaine. Poids ce matin, 73,1. Mouais....y'a du boulot.

Une inscription dans une salle de sport est également envisagée. Outre le fait que cela motive..J'ai payé, c'est c..de ne pas y aller, le gars qui tiens la salle à l'air hyper compétent. Et puis, il y a des tapis de course. Je pense alterner course sur route et tapis. Cela soulagera d'autant ce foutu genou...

Pour conclure sur une note positive, je n'ai pas abandonné mon idée de courir le marathon pour mes 40 ans. Cela ne se fera surement pas en avril au marathon de Paris (hélas) mais tant pis. En fonction de l'évolution de la situation, et dès que je penserai la chose possible, je mesure 42 km autour de chez moi, j'enfile mon short, le camelback sur le dos, 2 ou 3 barres énergétiques, le portable dans la poche (on est jamais trop prudent) et GO.

dimanche 30 janvier 2011

Voici plusieurs semaines que je ne cours plus. Ma tendinite au genou se réveille dès que je fais 2 ou 3 km, même à tout petite vitesse. Je commence même à avoir mal au repos. J'ai un peu le moral dans les chaussettes et cela se traduit d'ailleurs par un net relâchement au niveau du blog.

Du coup, je suis retourné voir le médecin du sport pour qu'il me trouve un moyen de courir à nouveau. D'après ce qu'il m'a dit, si les anti inflammatoires n'ont pas fait vraiment effet, il va falloir tenter quelque chose d'un peu plus costaud. bref, il m'a proposé d'essayer la mésothérapie. Je ne connaissais pas mais des collègues m'en ont dit beaucoup de bien. Je me suis donc fait faire 15 petites piqures directement dans le genou. Les anti inflammatoires sont injectés précisément là ou réside la douleur. Le médecin m'a conseillé d'aller courir tout cool le lendemain pour tester mon genou.

Padbol !! Je n'ai plus mal là ou il a piqué mais la douleur s'est déplacée à la fois juste sous le genou et derrière celui ci. Résultat, encore pire qu'avant. 200 mètres et retour à la maison. Je commence sérieusement à désespérer... J'ai encore 2 séances de piqures. si cela ne marche pas, i l faudra envisager un traitement plus lourd. Plus le temps passe plus je sens que la reprise va être dure. Et je dis bien reprise car à aucun moment je n'imagine d'arrêter complétement la course. Mon objectif de marathon en 2012 reste valable.

Pour compenser le manque d'entrainement et ne pas complétement tout perdre, j'ai acheté un vélo elliptique. C'est pas mal et c'est vrai que c'est moins "violent" que la course sur route. Pas d'impacts à chaque foulée. Ceci dit, cela n'a pas non plus la même saveur que la course en extérieur et en plus, on se sent un peu devenir hamster. Je me dis que c'est pour l'instant tout ce que je peux faire sans trop bousiller encore plus mon genou. alors, tant pis...

Bref, en ce moment, c'est pas la joie....




vendredi 7 janvier 2011

Fascia lacta

Le médecin du sport que j'ai vu en début de semaine a confirmé ma tendinite. Après avoir manipulé mes jambes dans tous les sens, vérifié que les ménisques n'avaient rien, le diagnostic est tombé. Bon, somme toute rien de bien méchant finalement. Quelques jours d'arrêt, des anti inflammatoires, poche de glace et une reprise à faire tout doucement. Tout cela devrait me permettre de reprendre à peu près normalement. Je m'y remet demain. J'espère ne pas trop avoir perdu. Ceci dit, demain, il s'agira plus de voir si le genou "tient" que de faire une performance. J'en ai franchement besoin. La seule inquiétude réside dans le fait que je n'ai pas trouvé l'origine de la tendinite. Surentrainement ? Supination ? Trop de descente ?
L'examen de mes chaussures ne font pas spécialement apparaitre d'usure particulière même si, étant petit j'ai porté longtemps des semelles orthopédiques pour corriger une marche "les pieds en dedans". D'après le médecin, je paie probablement mes longues années d'abstinence sportive. Le métier qui rentre m'a t il dit... Il n'est d'ailleurs pas impossible que je subisse d'autre blessures de ce genre dans les mois à venir (super :( ). Mon corps n'est pas préparé aux efforts que je lui impose depuis 6 mois.

Donc, on reprend l'entrainement très cool. Endurance uniquement pendant quelques temps. Vitesse bloquée au minimum et des sorties pas trop longues. Je m'y remet demain matin. J'espère que tout va bien se passer. Après les fêtes, si je ne me remet pas à courir, je vais reprendre des kg.


samedi 1 janvier 2011

Dégouté

L'année commence bien mal sportivement parlant.

Voici 3 semaines que je ne coure pratiquement plus. Le12 décembre dernier lors d'une sortie, pas particulièrement longue d'ailleurs, j'ai ressenti une douleur assez vive au niveau du genou. J'étais dans une longue descente qui me permettait d'accélérer un peu et d'allonger ma foulée. Petit à petit mon genou gauche commençait à me titiller mais comme ce type de douleur bénigne se produit de temps à autres lors d'une course, je n'y ai pas prêter plus attention. D'ailleurs, revenu sur du plat, j'ai trouvé que cela allait beaucoup mieux et je suis rentré sans trop de problème à la maison. En revanche, j'ai eu mal tout le reste de la journée. Comme d'habitude, je me suis dit qu'un peu de Ketum allait régler tout ca. Et c'est vrai que sans sollicitation particulière, mon genou ne posait pas spécialement de problème. Je sentais bien une légère gêne en montant ou descendant les escaliers mais rien de comparable à ce que j'avais pu connaitre lors de mes toutes premières séances de courses.

Cependant, comme cela ne passait pas vraiment non plus, j'ai pris RV avec mon médecin. Cela fait un peu bizarre d'aller chez le médecin alors que vous n'avez pratiquement plus mal mais bon, je voulais être sur. Après plusieurs manipulations sans douleur particulière, mon médecin a diagnostiqué une "fatigue musculaire". Rien de bien grave quoi. Un peu de Kétum (la pommade magique) et 10 jours de repos devaient arranger tout ca.
Pendant 7 jours, j'ai rongé mon frein sans pouvoir courir. Le 8 eme, j'ai craqué et j'ai couru à peine 5 km avec ma compagne. Et là, rebelote !! Au retour, la même douleur au même endroit !! J'ai laissé reposé encore quelques jours et ce matin, j'ai voulu réessayer de courir quelques km. Encore pire. Au bout de 3 km, arrêt de la course et retour en clopinant.

Bref, je suis très déçu et le moral en prend un coup....
Résultat, je vais prendre RV avec un autre médecin que m'a conseillé Olivier (mon collègue marathonien) et voir ce qu'il va m'en dire. Comme il est également médecin du sport, je pense qu'il aura une approche plus "sportive" de la pathologie. De mon côté, en faisant quelques recherches sur le net, je suis pratiquement convaincu que j'ai le "syndrome de l'essuie glace". Ne riez pas, c'est hyper pénible.


Le syndrome de la bandelette ilio-tibiale,
bien connu encore sous le terme de « syndrome de l'essuie-glace », est une pathologie qu'on rencontre fréquemment chez le coureur d'endurance, et éventuellement chez le cycliste. Il s'agit d'une tendinite affectant une bande fibreuse qui relie l'os iliaque au bord externe du tibia, principalement due à des appuis vicieux répétés. En course à pied, le mouvement de flexion-extension va en effet provoquer des microlésions des fibres de la bandelette. Plus d'infos sur ce site

dimanche 14 novembre 2010

Courir en descente


Aujourd'hui, j'ai voulu essayer une course un peu spéciale. Dans le dernier jogging international, il y a un article intéressant sur la course en côte. apparemment, c'est excellent pour augmenter à la fois sa vitesse et sa résistance. Pourquoi ? Ben d'après l'article, tu en baves tellement à courir en montée que le plat te parait beaucoup plus facile après. bon, je schématise un peu, en fait, c'est hachement plus technique mais bref, voila ce que j'en ai retenu.

Ce matin, donc, je me suis fait un petit 12km dont 4 km de côte. Attention, pas la petite côte tranquillou qui monte à peine. Bah nan, tant qu'a galérer, autant voir les choses en grand. Je ne connais pas le dénivelé mais il doit être assez important puisque la côte commence de mon village jusqu'en haut sur la route des crêtes. Eh oui, vous avez bien lu, la route des crétes. Autant dire que ca grimpe un max. Déjà en voiture, faut se la farcir mais à pied..J'avais jamais fait. C'est chose faite. Bon, je reconnais que j'en ai un peu bavé. J'ai dû faire plusieurs fois quelques dizaines de mètres en marchant pour reprendre mon souffle mais globalement, je ne m'en suis pas trop mal tiré.

Ceci étant, c'est surtout la descente que j'ai adoré. Normal me direz vous, ca descend, c'est pas dur. Oui et non...Dans une descente de 4km, vos articulations souffrent car il faut sans cesse contrôler sa foulée, ses appuis pour ne pas se laisser embarquer par la pente. Mes cuisses et mes fessiers sont là pour en témoigner. En revanche, le rythme de descente est excellent. La foulée s'allonge, Elle est beaucoup plus légère, la vitesse est grisante. Je crois que je n'ai jamais couru aussi vite sur une distance pareille. Franchement, c'était très planant. Je crois que j'ai déjà employé l'expression "courir sur un petit nuage " dans un autre post mais c'est tout à fait ca... En plus, le paysage est splendide. Je traverse la forêt presque tout le long pour arriver sur la route des crètes qui domine toute la région (ben oui, elle s'appelle pas comme ca pour rien). Splendide panorama au sommet qui récompense bien de l'effort produit. Et sous le soleil, je ne vous dis que ca :-).


vendredi 12 novembre 2010

Un peu de poesie dans ce monde de sport

Un petit poème rédigé par ma moitié qui s'est également mise à courir.
(Spéciale dédicace à Olivier)

Je cours

Je cours
Je regarde le bitume de la route
Et les dessins des feuilles mortes
De toutes les couleurs
Sur le gris du goudron

Je cours
Je vois les nuages qui s’emmêlent
Aux arbres des sommets des montagnes
Brumes grises, arbres roux, sapins sombres
Sous un ciel en mouvement

Je cours
J’écoute les chants des oiseaux
L’aboiement des chiens les cris des corbeaux
L’appel du milan qui joue avec le vent
Et le bruit de mes pas sur la route

Je cours
J’écoute le vent souffler sur mon front
Je sens les mille baisers minuscules
Et frais de la pluie insouciante
Sur mon visage

Je cours
Suspendue à mon souffle je rêve
Que je ne m’arrêterai jamais
Que j’irai de plus en plus vite
Si légère que je pourrais voler

Je cours
A mes côtés un loup imaginaire
Me suit dans chacun de mes mouvements
Je me sens presque animal
Courant avant que la nuit me prenne

Je cours
Je rêve je prie je médite
Je respire j’ai mal j’inspire
Je regarde j’écoute je pense

Je cours

Je vis